Le Moine et le Voyou
Le Moine et le Voyou
Le programme de ce 5e album des Métaboles réunit l’univers profane et détonnant de la Messe un jour ordinaire de Bernard Cavanna et des œuvres pour chœur a cappella de Francis Poulenc : Un Soir de Neige sur des textes d’Eluard, les Quatre motets pour un temps de pénitence et Exultate Deo, motet pour les fêtes solennelles.
Ces œuvres partagent avec la messe de Bernard Cavanna une intensité et une humanité communes. Moine et voyou, deux adjectifs que Francis Poulenc s’était lui-même attribués, et qui pourraient tout aussi bien décrire l’univers de Bernard Cavanna…
Vidéo
Bernard Cavanna, Francis Poulenc - Le Moine et le Voyou / teaser
Dans la presse
![]() Un nouveau jalon, parfaitement abouti, dans le parcours discographique exemplaire des Métaboles.11/09/2023
ConcertClassic - Alain Cochard
Le Moine et le Voyou
Oratorio furieux Il y a une certaine cohérence à évoquer cette œuvre après le Concerto pour orchestre, où Grégoire de Narek écrit « pour les pénitents et les esclaves du péché [...] pour les dégradés et les élevés. ». La pièce de Cavanna mêle en effet l’ordinaire de la Messe aux paroles de Laurence, jeune toxicomane. « Oratorio furieux » : la juste formule de Romaric Gergorin traduit la singularité d’une composition inclassable, borderline telle que Cavanna en a le secret. Warynski la restitue dans son humaine complexité, sa tension entre sacré et ô combien ! profanes turpitudes, avec le concours d’Isabelle Lagarde, formidable Laurence, de la violoniste Noëmi Schindler, archet le plus cavannien qui se puisse trouver mais aussi d’Emilie Rose Bry (sop.) et Kiup Lee (ténor) et de Multilatérale, parfait serviteur de l’hétéroclite instrumentarium requis par Cavanna (de la clarinette aux contrebasses, en passant par l’accordéon, l’orgue et le tuba !). Une musique d’autant plus déroutante – et résolument prenante pour qui sait prendre le temps de l’apprivoiser – qu’elle suit les pièces de Poulenc, d’un caractère tout différent, et non moins bien défendues, qu’il s’agisse de la solitude glacée mais si humaine et sensible d’Un soir de neige, de la sombre et tragique gravité des Quatre motets ou de la ferveur de l’Exultate Deo. Un nouveau jalon, parfaitement abouti, dans le parcours discographique exemplaire des Métaboles. |
Le Moine et le Voyou
Francis Poulenc
Un soir de neige, cantate profane
Quatre Motets pour un temps de pénitence...
Exultate Deo, motet pour les fêtes solennelles
Bernard Cavanna
Messe un jour ordinaire