Jeudi 27 septembre 2018
Libération - Guillaume Tion
200 Motels de Zappa
Les chanteurs, ensuite, qui se préparent depuis quelques mois à ces rôles particuliers, avec des textes souvent outranciers, se révèlent exemplaires. Leur qualité vocale ne surprend pas : ils viennent du lyrique et maîtrisent la partition sans difficulté – ils sont même la plupart du temps sous-utilisés, l’œuvre n’étant pas taillée pour randonner dans les voix de contre ou les forêts d’intervalles héroïques. Mais ils séduisent par l’engagement qu’ils mettent non seulement à donner corps à leurs personnages, mais aussi à attiser l’esprit de l’œuvre.