La belle entente des choristes et des souffleurs de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg a permis à Warynski de dégager avec une rare autorité les lignes de force du Begräbnisgesang de Brahms et de la Messe n° 2 d’Anton Bruckner dans une interprétation pleine de souffle, avant de libérer la formidable énergie de la Symphonie. « Plus je vieillis, plus j’aime la musique de Stravinski », confie le chef. Il en tout cas montré une compréhension intime, reçue avec enthousiasme par le public. En bis, Les Métaboles l’ont gratifié d’une absolue rareté : le Libera me d’Ignaz von Seyfried (1776-1841), compositeur viennois élève de Mozart. Pleine d’échos du Requiem de ce dernier, la pièce fut exécutée en 1827 lors des funérailles de Beethoven.
Une découverte et une manière de signifier que bien des surprises nous attendent encore dans le cadre de la résidence des Métaboles, que ce soit au Rencontres musicales de Vézelay 2025 ou durant la saison ...