apocalypsis

Un programme qui met à l’honneur les chefs-d’oeuvre de grands artistes français, à commencer par le sublime autant que redoutable Concerto pour piano no 2 de Camille Saint-Saëns interprété par le jeune Louis Schwizgebel. L’impressionnisme musical, esthétique typiquement française, n’est pas en reste avec La Nuit d’amour bergamasque de Reynaldo Hahn, musique de l’exquis et du merveilleux, et Images, Ibéria de Claude Debussy, véritable carte postale musicale d’Espagne.

Avec la création pour choeur et orchestre Apocalypsis, Édith Canat de Chizy démontre avec brio la vitalité de l’école française actuelle : la compositrice utilise des textes d’Hildegarde von Bingen, de Nostradamus ou encore de l’Apocalypse selon Saint-Jean pour illustrer sa vision musicale d’une révélation mystique.

APOCALYPSIS


Édith Canat de Chizy - Apocalypsis, création mondiale
commande de la Cité musicale-Metz dans le cadre des 800 ans de la Cathédrale Saint-Etienne de Metz
Camille Saint-Saëns - Concerto pour piano no 2
Reynaldo Hahn - Nuit d’amour bergamasque, poème symphonique
Claude Debussy - Ibéria, extrait de Images


Orchestre national de Metz
Les Métaboles (32 chanteurs)

David Reiland, direction
Louis Schwizgebel, piano

Dans la presse...

la précision des couleurs et des intonations des pupitres des Métaboles

Toute la Culture - Gilles Charlassier
 - Apocalypsis

la précision des couleurs et des intonations des pupitres des Métaboles

Toute la Culture - Gilles Charlassier - Apocalypsis

L’ouverture d’une saison est toujours un moment important. L’Orchestre national de Metz a choisi de mettre à l’honneur le répertoire français, ainsi qu’un ensemble en résidence à la Cité musicale, Les Métaboles, dont le directeur artistique, Léo Warynski, a été couronné par un Prix de la personnalité musicale de l’année en 2020 par le Syndicat de la critique. Et c’est l’oeuvre augurale de cette soirée, une commande de l’institution messine à Edith Canat de Chizy qui réunit magistralement ces deux intentions. Donné en création mondiale, Apocalypsis prend la forme d’une cantate pour choeur et orchestre en huit parties, aux allures de méditation et de variations sur le Livre de l’Apocalypse, qui entre autant en résonance avec la célébration des 800 ans de la Cathédrale Saint-Etienne de Metz, qu’avec l’épreuve de la pandémie et des confinements pendant lesquels le hasard a placé l’écriture de la pièce. Accompagné par une pulsation orchestrale évocatrice et bien calibrée par David Reiland, ce rituel eschatologique laisse s’épanouir la précision des couleurs et des intonations des pupitres des Métaboles, préparés pour ce concert par Denis Comtet. L’écriture essentiellement vocalique et l’enchaînement des premières séquences émoussent quelque peu la scansion des épisodes, qui s’affirme ensuite avec une fascinante efficacité poétique.

Les Métaboles livrent une performance remarquable, qui est pour beaucoup dans l’ovation générale suscitée par l’audition de cette œuvre magistrale.

Resmusica - Pierre Degott - Apocalypsis

Dans un programme constitué de grands classiques de la musique française, se détache une pièce majeure de la compositrice française Édith Canat de Chizy.

Commandée dans le cadre des 800 ans de la Cathédrale Saint-Étienne de Metz, cette œuvre ambitieuse aurait dû être créée en décembre 2020, mais la création dut être reportée en raison de la pandémie mondiale. Inspirée par des textes de Hildegarde von Bingen, de Nostradamus ainsi que de l’Apocalypse de Saint Jean, l’ouvrage, partiellement écrit au cours du premier confinement de l’année 2020, ne manque pas de faire le lien entre les sept fléaux de Babylone et la crise sanitaire que nous avons traversée ces derniers mois. La Covid-19 est en effet indirectement évoquée par le compte à rebours du cinquième mouvement de la pièce (« Dix, neuf, huit, etc. ») et, de fait, tout le texte d’Apocalypsis, une réunion de fragments écrits en français, en latin et en anglais, peut se lire comme un avertissement adressé à l’humanité. Comment réagirons-nous à l’issue de cette crise, quelles leçons saurons-nous en tirer, quelles en seront les répercussions dans le déroulement de notre vie, telles sont les interrogations livrées au public ? La deuxième partie de l’œuvre, qui fait suite au silence assourdissant qu’annonce la chute de Babylone dépeinte lors de la séquence n°5, introduit un message d’amour et d’espoir qui rappelle que, étymologiquement, le terme « Apocalypse » ne signifie rien d’autre que la révélation finale. Écrite pour chœur et orchestre, cette œuvre de toute beauté, qui semble explorer à l’infini toutes les possibilités vocales et orchestrales des effectifs qu’elle convoque, est évidemment de la plus grande exigence pour la totalité de ses interprètes. Particulièrement sollicités pour la recherche de couleurs rauques et gutturales, également mis à l’épreuve dans les extrêmes graves et aigus de leur voix. Les 32 chanteurs de l’ensemble Les Métaboles, préparés par Denis Comtet, livrent une performance remarquable, qui est pour beaucoup dans l’ovation générale suscitée par l’audition de cette œuvre magistrale.

2021

septembre

Vendredi 17 septembre 2021 - 20hApocalypsisLa Cité musicale - Metz

Le concert d’ouverture de la saison 2021-2022 met à l’honneur les chefs-d’oeuvre de grands artistes français, Camille Saint-Saens, Reynaldo Hahn et Claude Debussy. À ces compositeurs s'ajoute Édith Canat de Chizy avec Apocalypsis, création mondiale pour chœur et orchestre.

Cette oeuvre puissante commandée à l’occasion des 800 ans de la Cathédrale Saint-Étienne de Metz, résonnera avec force dans la Grande Salle de l’Arsenal.